jeudi 14 mars 2024

Julia Fox en collant

 


J'avoue tout ignorer de l'oeuvre de Julia Fox que mon Intelligence Artificielle présente comme une actrice, écrivaine et mannequin italo-américaine de 33 ans (je n'ai pas vérifié, je lui fait confiance).

Mais, je ne voudrais pas passer pour un inculte qui n'a rien publié d'elle !

lundi 11 mars 2024

Frank Reade : Une science-fiction écoresponsable (3)

 

Les aventures de Frank Reade père et fils ont captivé des millions de lecteurs pulps ou de dime novels entre 1868 et 1898. Des véhicules improbables (dont la plupart électriques), des inventions, des monstres, des sauvages de tous les continents, de l'action !  Aucun doute, nous sommes aux débuts de la science-fiction populaire.

Vers 1882, Luis Senarens devient le principal auteur de la série sous le pseudonyme de Noname. En toute franchise, c'est de la (mauvaise) littérature produite au kilomètre (Senarens a écrit des centaines de romans sous divers pseudonymes), mais certains historiens américains de la science-fiction le comparent à Jules Verne. Quoi qu'il en soit, à défaut de lire les aventures de Frank Reade Junior,les  couvertures en couleurs du Frank Reade weekly magazine, (une réédition publiée entre 1902 et 1904), sont magnifiques.

 

mardi 20 février 2024

Joy Corrigan - Arts plastiques à Art Basel Miami

 

Se faire remarquer dans une foire d'art contemporain nécessite un mauvais goût très sûr ! Joy Corrigan, que l'Intelligence Artificielle présente comme une créatrice de mode et femme d'affaires, mérite un prix de Rome !

dimanche 11 février 2024

Frank Reade : une science-fiction écoresponsable (2)

 


Les aventures de Frank Reade père et fils ont captivé des millions de lecteurs pulps ou de dime novels entre 1868 et 1898. Des véhicules improbables (dont la plupart électriques), des inventions, des monstres, des sauvages de tous les continents, de l'action !  Aucun doute, nous sommes aux débuts de la science-fiction populaire.

Vers 1882, Luis Senarens devient le principal auteur de la série sous le pseudonyme de Noname. En toute franchise, c'est de la (mauvaise) littérature produite au kilomètre (Senarens a écrit des centaines de romans sous divers pseudonymes), mais certains historiens américains de la science-fiction le comparent à Jules Verne. Quoi qu'il en soit, à défaut de lire les aventures de Frank Reade Junior,les  couvertures en couleurs du Frank Reade weekly magazine, (une réédition publiée entre 1902 et 1904), sont magnifiques.


dimanche 28 janvier 2024

lundi 22 janvier 2024

Viens chez moi, j'habite dans un bunker

 

Les lofts, les espaces atypiques, les cabanes en carton, tout ça c'est devenu ringard. L'agence immobilière Vivos Real Estate commercialise 575 bunkers dans le Dakota du sud.

Pour la modique somme de 55 000 $, plus un loyer annuel de 1091 $ pour le terrain, l'heureux propriétaire pourra aménager à son goût un bunker d'une surface de 200m2.



jeudi 18 janvier 2024

Nick Hedges - Nés pour travailler

 


La vie quotidienne des travailleurs dans les Midlands entre 1976 et 1978. Tatcher n'était pas encore aux affaires et n'avait donc pas encore entrepris de les faire disparaitre.

Encore de la photo documentaire anglaise !

 

dimanche 14 janvier 2024

Kelly Brook photographiée par Ben Riggott (1)

 

La presse tabloïd anglaise a classé régulièrement Kelly Brook parmi les 20 femmes les plus sexy du monde.

J'imagine que, comme pour tous les classements, il y aura des contestations...

jeudi 11 janvier 2024

Frank Reade - Une science-fiction écoresponsable (1)

 

Les aventures de Frank Reade père et fils ont captivé des millions de lecteurs pulps ou de dime novels entre 1868 et 1898. Des véhicules improbables (dont la plupart électriques), des inventions, des monstres, des sauvages de tous les continents, de l'action !  Aucun doute, nous sommes aux débuts de la science-fiction populaire.

Vers 1882, Luis Senarens devient le principal auteur de la série sous le pseudonyme de Noname. En toute franchise, c'est de la (mauvaise) littérature produite au kilomètre (Senarens a écrit des centaines de romans sous divers pseudonymes), mais certains historiens américains de la science-fiction le comparent à Jules Verne. Quoi qu'il en soit, à défaut de lire les aventures de Frank Reade Junior,les  couvertures en couleurs du Frank Reade weekly magazine, (une réédition publiée entre 1902 et 1904), sont magnifiques.

lundi 8 janvier 2024

Trotski et la malediction de Brest-Litovsk

 

La délégation russe à Brest-Litovsk.
 
Assis (de gauche à droite) :
Lev Kamenev (exécuté le 25 août 1936)
Adolph Joffé (suicide le 16 novembre 1927)
Anastasia Bitsenko (exécutée le 16 juin 1938).
 
Debout (de gauche à droite) :
Vladimir Lipskiy (?)
Peteris Stucka (mort naturelle en 1932)
Léon Trotski (assassiné le 2 août 1940)
Lev Karakhan (exécuté le 20 septembre 1937)

Ont aussi participé aux négociations :
Nikolaï Krylenko (exécuté le 29 juillet 1938). C'est lui qui ordonne le cessez-le-feu.
Grigori Sokolnikov (assassiné par le NKVD le 21 mai 1939). C'est lui qui signe le traité en l'absence de Trotski.

Voilà de quoi donner du grain à moudre aux mabouls adeptes de théories extravagantes ou de conforter les derniers stals dans leur certitude que Joseph n'a fait exécuter que des traitres.

Quoi qu'il en soit, leur séjour à Brest-Litovsk entre novembre 1917 et mars 1918 ne fut pas sans conséquences pour les négociateurs russes.

jeudi 4 janvier 2024

Max Beckmann - Un nouveau départ (1915 - 1925)

 

Max Breckmann - Autoportrait à la cigarette - 1923 (Moma, New York)
 
 

Neue Gallery New York (jusqu'au 15 janvier 2024)

Le titre de l'exposition est (volontairement ?) ambigu. En 1915, Max Beckmann avait 31 ans, il exposait régulièrement depuis près d'une dizaine d'années, en 1907 il avait rejoint la Sécession Berlinoise et on lui doit même un naufrage du Titanic en 1912/1913. L'expérience de la grande guerre mena Max Beckmann vers d'autres rivages et une autre carrière.


Max Beckmann, Paris Society, 1925/1931/1947, oil on canvas.
Solomon R. Guggenheim Museum, New York.


mardi 2 janvier 2024

Le retour du sac banane

 

Il n'y a que quelques esprits chafouins qui verront malice ou une manoeuvre pour appâter le chaland dans la publication de ce billet à l'ambiance estivale. Les lecteurs du Daily Mirror eux sont déjà informés, mais les images y sont en anglais.

En substance, une rave party dans le stade olympique de Sydney a mis en évidence une tendance émergente. Le retour en vogue du sac banane et du sac porté en bandoulière.

jeudi 21 décembre 2023

Il faut choisir. Mourir... ou mentir ? (Le Doulos, 1962)

 

Le Doulos de Melville fut :
1) Encensé par les Cahiers du Cinéma (voir Le Vraisembable mensonge par Claude Beylie)
2) Méprisé par le New York Times, "There's not much to recommend the picture, which is one of those feeble attempts to be philosophical and mordant about crime as a chosen career. Jean-Pierre Melville, who wrote and directed it, has so many scenes of mere conversation running through it—so many scenes in which plot is played in talk—that one wonders why his people need firearms. They can talk one another to death."
3) Ignoré par la critique américaine jusqu'à Tarantino qui dit des films de Melville"they had this French Gallic thing going through it, yet they were still trying to be like their American counterparts, but they had a different rhythm all their own."
 
 
 

dimanche 17 décembre 2023

mercredi 13 décembre 2023

Bienvenue dans la DMZ

 

Crédit pour toutes les photos : Park Jongwoo

C'est l'un des derniers vestiges de la Guerre Froide. Les abords Zone démilitarisée qui sépare les deux Corée est toujours très fréquentés. Théoriquement, les individus qui se baladent des deux côtés de la DMZ sont des civils (ce qui est le propre d'une zone démilitarisée), pratiquement, ils ont tous des armes et des uniformes ! Pratiquement, la DMZ s'étend sur 2 km de part et d'autre de la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud. Les installations militaires visibles sur les photos matérialisent les limites de la DMZ et non la frontière entre les deux pays.

(NB : Toutes les photos de Park Jongwoo ont été prises depuis le côté sud-coréen. La carte ci-dessous est une carte établie par l'US Department of State.) 




jeudi 7 décembre 2023

Le Chambard socialiste - Les couvertures de Steinlen (1893-1894)

 

Pour une raison mystérieuse, Le Chambard socialiste de Gérault-Richard n'a pas été numérisé en couleurs par la Bibliothèque Nationale de France. Faut dire que c'est souvent (très) violent. Il faut donc farfouiller dans les fichiers du Getty Research Institute pour trouver une numérisation de la tête de collection. Par chance, ce sont les numéros avec des couvertures de Steinlen (sous le pseudonyme de Petit Pierre ou son monogramme)

jeudi 30 novembre 2023

Lynne Breitfeller - Dégats des eaux

 

Parfois, à quelque chose malheur est bon !
Des tirages d'après des négatifs endommagés par l'eau.
 
Lynne Breitfeller - After the fire
 

dimanche 19 novembre 2023

Combats de gladiateurs au Metropolitan Museum

On trouve de tout à New York. Des combats de boxe anglaise au Madison Square Garden, des salles de quick boxing un peu partout, des spectacles de drag-wrestling à la Strong Rope Brewery... et des combats de gladiateurs au Metropolitan museum. (Met 5th avenue). D'autres appariements seraient possibles, tant le confusionnisme woke  fait des ravages dans ces honorables institutions.
 

 

Fidèle à la ligne éditoriale de Ma Pravda à moi, ce billet ne traitera que de l'activité la moins honorable.
 

dimanche 5 novembre 2023

Apologie du Multiculturalisme : Le codex florentin

Au moment où je rédige ce billet, aucun média hexagonal et honorable n'a rendu compte de la numérisation du Codex de Florence. Non que j'en tire quelque gloriole, puisque j'ai été précédé par Franche Culture.
Peut-être que les médias culturels attendent que le New York Times en rende compte.
 
Le Codex florentin devrait plaire aux élites éveillées et qui pourrait être traité sous l'angle du multiculturalisme heureux ou de la décolonisation radicale (et inversement)!
 
(Biblioteca Medicea Laurenziana / MiBACT)

 

dimanche 29 octobre 2023

Un petit dernier pour la route - Bar stories on camera

 

Dans les années 1930, le Café du Dôme situé sur le boulevard Montparnasse à Paris était l'un des bars les plus animés de la rive gauche. C'était plus qu'un bar, c'était un lieu de rencontre pour les artistes, les peintres, les écrivains, les politiciens du Front populaire, et bien d'autres. Aux côtés des Deux Magots sur la place Saint-Germain-des-Prés et du Café de Flore à quelques pas, ce sont là des lieux où des individus ou des groupes se réunissaient pour un débat animé et l'échange d'idées - politique, philosophique et culturel. Surtout, ils étaient des lieux de communauté.

jeudi 26 octobre 2023

l'ère victorienne, une explosion de couleurs

Robe de deuil de la reine Victoria, vers 1898

 
 
On ne retient trop souvent de l'ère victorienne que les robes de deuil de la reine Victoria.
Pourtant, c'est l'époque où, grâce aux colorants synthétiques, les couleurs font leur révolution.
 
L'exposition Colour Revolution : Victorian art, fashion and design à l'Ashmolean Museum fait le point sur la question.
 

lundi 22 mai 2023

Lys Gauty - Le bistro du port

 





LE BISTROT DU PORT
Paroles: A. Saudemont et G. Groener, musique: Pierre Candel, 1934


Dans le bistrot du port,
On y parle d'amour,
De pêche et de partance,
D'espoirs et de retours
Et l'on y fait bombance.
"Bois un coup, matelot encore une lampée,
Profite de ton temps, et tire ta bordée!"

Mais la servante est rousse,
Son jupon se retrousse
Et son mollet est rond
Et ses yeux sont fripons.
Aimant la bagatelle,
Chacun y vient pour elle,
Pour chiper un baiser
Sur sa nuque frisée,
Au désir qu'elle émousse,
Car la servante est rousse
Dans le bistrot du port.

Dans le bistrot du port,
Il est entré, un jour...
Pour une heure, en escale.
Au froid, les membres gourds
Se réchauffent dans la salle.
"Bois un coup, matelot encore une lampée,
Profite de ton temps, et tire ta bordée!"

Mais la servante est rousse,
Son jupon se retrousse
Et son mollet est rond
Et ses yeux sont fripons.
Son oeil en roucoulade
Est une régalade...
Ah! s'il pouvait l'avoir
Rien qu'à lui, pour ce soir.
Et son désir s'émousse,
Car la servante est rousse
Dans le bistrot du port.

Dans le bistrot du port,
Parmi tous les copains,
Il parle du voyage
Qu'il va faire demain.
Et c'est un beau mirage!
"Bois un coup, matelot encore une lampée,
Profite de ton temps, et tire ta bordée!"

Mais la servante est rousse,
Son jupon se retrousse
Et son mollet est rond
Et ses yeux sont fripons.
Elle sait dire: "je t'aime"
Et demain, au jour blême,
Tous, tirant à bâbord,
Toutes voiles dehors,
Il restera quand même,
Parce qu'elle sut dire: "je t'aime"
Dans le bistrot du port.

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